Les différents types de tissus à connaître

Je suis sûre que tu t’es déjà dit qu’il était très important de connaître les différents types de tissus pour créer ta marque de mode. Lorsque tu développes une collection de vêtements, le choix des tissus n’est pas une simple étape technique : c’est une décision qui reflète les valeurs de ta marque, répond aux attentes des clients et impacte directement le rendu final de tes produits. Pourtant, face à la multitude de tissus disponibles, il peut être difficile de s’y retrouver.

Cet article a été pensé pour t’aider à maîtriser les bases du textile, afin de faire des choix éclairés. Nous allons explorer ensemble les différences entre fibres et armures, les types de tissus, et surtout, les critères essentiels pour sélectionner les matières les plus adaptées à tes projets. Si tu cherches à allier esthétique, écoresponsabilité et fonctionnalité, ces connaissances te permettront de construire des collections durables, cohérentes, et fidèles à l’univers de ta marque.

Prêt·e à plonger dans l’univers des tissus ? Commençons par le début : comprendre la différence entre fibre et armure, car c’est là que tout commence.

Comment bien choisir ton tissu ?

Connaître la différence entre la fibre et l’armure d’un tissu

Avant de rentrer dans le vif du sujet des différents types de tissus, il est important de comprendre la distinction entre la fibre et l’armure du tissu.

Les fibres c’est comme en cuisine, ce sont les ingrédients que tu vas mettre dans la recette. Tu vas parfois mettre un seul ingrédient si tu fais un œuf au plat par exemple, et parfois en mettre plusieurs si tu fais un gâteau.

C’est pareil pour un textile, parfois il sera en 100% coton, parfois il sera un mélange avec 20% de coton, 70% de lin et 10% de viscose. Le choix de la fibre que tu vas utiliser aura un impact sur les propriétés du tissu, par exemple le lin est connu pour être respirant mais se froisse beaucoup, à l’inverse du polyester.

L’armure, quant à elle, c’est la recette de ton gâteau, c’est la manière dont vont être assemblés les fils entre eux. Par exemple, le tissu d’un tee-shirt s’appelle du jersey, c’est une façon particulière d’assembler les fils, qui rend ce tissu assez extensible et souple. Mais on peut faire un jersey avec différents types de fibres : un jersey en coton sera plus utilisé pour un tee-shirt du quotidien, tandis qu’un jersey de polyamide sera plus utilisé pour un tee-shirt de sport.

L’armure impacte également les propriétés du tissu, le jersey d’un tee-shirt en coton est très souple, tandis que la toile d’une chemise qui est un autre type d’armure le sera beaucoup moins même si elle est en coton aussi.

Les différents types de tissus : comment les nomme-t-on ?

Dans de nombreux cas, on nomme un tissu selon l’armure et la composition que l’on souhaite : jersey de coton, satin de soie…

Pour simplifier les choses, il arrive qu’on donne un nom qui englobe à la fois l’armure, la composition d’un tissu, et parfois même son style. C’est le cas par exemple du chambray : c’est un tissu en coton assez léger avec une armure dite toile avec un fil blanc à l’horizontale et un fil de couleur (souvent bleu) à la verticale.

Idem pour la wax : c’est un tissu avec une armure toile en coton traité à la cire avec des motifs traditionnels africains. Ici on donne un nom pour parler d’un tissu précis avec une armure, et une fibre mais aussi un style particulier.

Comment choisir parmi les différents types de tissus

Mais alors peut-être que tu te demandes comment faire ton choix parmi les différents types de tissus. Pour cela, je te conseille de baser ton choix sur 3 critères :

• L’écoresponsabilité : quels sont les engagements de ta marque ? Y’a-t-il des labels textiles que tu veux absolument avoir ?
• La fonction : dans quel contexte va être utilisé mon vêtement ? est-ce que c’est un vêtement de fête qui demande un tissu noble ou à l’inverse un vêtement du quotidien qui demande un entretien facile ?
• L’esthétique : quel rendu veux-tu pour ton produit ? Souple, doux, léger, structuré, coloré, brut ? Autant d’adjectifs pour autant de tissus différents.

Imaginons une marque écoresponsable souhaitant créer une chemise pour femme alliant poésie et praticité pour un usage quotidien. Voici comment elle pourrait appliquer ces 3 critères :

1. L’écoresponsabilité : Je conseillerais à la marque d’opter pour des matières naturelles à faible impact, comme le coton ou le lin biologique certifié GOTS.
   
2. La fonction : J’essaye toujours pour mes clients de penser à l’usage du produit. Ici le produit devra s’adapter à un usage quotidien, on va donc préférer le coton au lin qui sera plus facile d’entretien tout en étant léger et confortable. Le tencel qui a un aspect plus fluide pourrait aussi être une autre solution.
   
3. L’esthétique : Pour respecter l’univers de marque poétique, je proposerai une armure texturée avec un chevron par exemple, ou un vichy, qui viendront apporter du caractère et de l’élégance au produit. Je mettrais également des boutons en nacre et des broderies délicates qui renforceront l’aspect artisanal et raffiné.
   

Ainsi, chaque critère va te guider pour choisir le bon tissu tout en respectant l’univers de ta marque et les besoins de ta clientèle.

Les différents types de tissus : choisir sa composition

Maintenant, que tu as compris la différence entre une fibre et une armure, et la méthode à suivre pour choisir ton tissu, nous allons voir en détail les 3 grandes catégories de fibres.

Fibres naturelles : idéal pour les marques éthiques

Les fibres naturelles sont assez faciles à reconnaître. Ce sont les fibres végétales comme le coton, le lin ou le chanvre, mais aussi les fibres animales comme l’angora, la soie, l’alpaga, la laine, le cachemire, et le cuir….

Le gros avantage est que, la plupart du temps, ces tissus sont bien plus écologiques. Néanmoins, il faut faire attention car ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, le coton conventionnel demande beaucoup de pesticides et d’eau pour être cultivé, mieux vaut favoriser un coton certifié BIO.

Fibres artificielles : une alternative écologiquement viable ?

Les fibres artificielles utilisent des matières organiques (= extraites de la nature) comme par exemple du bambou ou de l’eucalyptus qui sont ensuite extraites chimiquement à l’aide de solvants pour devenir des fibres. Dans cette catégorie, on retrouve la viscose, le tencel, le lyocel, l’acétate…

Cette catégorie peut parfois être trompeuse car on peut vous vendre une “fibre de bambou”, alors qu’en réalité c’est une viscose de bambou qui a demandé une transformation chimique polluante (voir même dangereuse pour la population locale qui est en contact avec les produits chimiques relargués dans les cours d’eau) et qui participe à la déforestation. Certaines alternatives ont été développées pour limiter cette pollution, comme la viscose écovero qui est issue de forêts FSC et qui ne participe pas à la déforestation et consomme 50% moins d’eau que la viscose conventionnelle.

Fibres synthétiques : un impact élevé mais parfois inévitable

Les fibres synthétiques sont elles aussi fabriquées en laboratoire (on appelle ça la polymérisation) mais à partir de molécules dites de synthèse (dans la majorité des cas du plastique). On retrouve dans cette catégorie le polyester, le nylon, l’acrylique, et le polyamide principalement.

Le gros problème de cette catégorie est l’impact écologique : utilisation de matières fossiles limitées, et pollution des eaux au moment du lavage qui relargue des particules plastiques.

Néanmoins, dans certains domaines comme le sport, il est encore difficile de s’en passer car les fibres synthétiques possèdent des propriétés techniques essentielles (séchage rapide, résistance à l’usure, thermorégulation…). Pour limiter les dégâts, on peut utiliser des fibres recyclées…

Les différents types de tissus : choisir son armure

Une fois que la fibre du tissu est choisie, il est temps de passer aux armures pour bien comprendre les différents types de tissus.

Les tissus chaîne et trame

La première catégorie regroupe les tissus dit chaîne et trame ou plus communément les tissés, ce sont toutes les étoffes qui sont tissées. On entrelace des fils selon un schéma sous forme de damier. Cette méthode repose sur deux types de fils : les fils de chaîne, disposés verticalement sur le métier à tisser, et les fils de trame, qui viennent se croiser horizontalement. L’interaction entre ces fils crée des structures appelées armures, qui déterminent l’apparence, la texture et les propriétés du tissu.

Nous allons découvrir ensemble les principales armures pour les textiles tissés.

L’armure toile

L’armure toile est la structure de tissage la plus simple et la plus ancienne. Elle consiste en un entrecroisement alterné de fils de chaîne (verticaux) et de fils de trame (horizontaux), formant un motif en damier.

Chaque fil de trame passe alternativement au-dessus et en dessous d’un fil de chaîne, créant un tissu stable et uniforme. Cette armure est utilisée pour de nombreux produits : chemise, robe, pantalon…

Voici une liste de tissus qui utilisent l’armure toile :

• La flanelle est un tissu assez doux car il est gratté; on le trouve soit en laine cardée, soit en coton.
• Le taffetas est un tissu brillant en soie, au toucher craquant (même si aujourd’hui on trouve des imitations avec du polyester).
• Le madras est un tissu en coton traditionnel des Antilles avec un motif à carreaux très coloré jacquard (ce qui signifie que ce sont les fils qui sont teints et non pas une impression d’un motif à carreaux).
• Le vichy est un tissu à carreaux jacquard bicolore, originellement en coton.

• La double gaze est un tissu en coton obtenu en juxtaposant deux tissus fins, et assemblés par des points presque invisibles, ce qui lui donne un aspect gaufré.

L’armure satin

L’armure satin est une structure de tissage caractérisée par un entrelacement des fils qui minimise les croisements visibles à la surface du tissu. Cela crée une étoffe lisse, brillante sur l’endroit et mate sur l’envers. Contrairement à l’armure toile ou sergé, l’armure satin utilise un schéma irrégulier : chaque fil de trame passe au-dessus de plusieurs fils de chaîne (généralement trois à huit) avant de passer en dessous d’un seul qu’on appelle point de liage. Ce procédé donne au tissu son aspect soyeux et son toucher doux.

L’armure satin est souvent utilisée pour des vêtements raffinés ou de la lingerie. Encore une fois, on peut modifier son aspect suivant sa composition : un satin de soie aura un côté très noble tandis qu’un satin de coton sera plus doux et moins brillant et qu’un satin de polyester fera plus bas de gamme car plus brillant.

L’armure sergé

L’armure sergé est une structure de tissage reconnaissable à ses lignes obliques caractéristiques, créées par un décalage progressif des points de croisement entre les fils de chaîne et les fils de trame. Contrairement à l’armure toile, où chaque fil alterne systématiquement, l’armure sergé permet à un fil de trame de passer sur plusieurs fils de chaîne (généralement deux ou trois) avant de passer dessous. Ce schéma crée un tissu plus souple et résistant, tout en offrant un aspect texturé avec des sillons.

L’armure sergé est souvent utilisée pour des textiles robustes et polyvalents, comme par exemple :

• Le twill est en réalité le mot utilisé pour dire sergé en anglais, il peut donc être utilisé dans diverses matières comme du coton, de la soie (le twill de soie est souvent utilisé dans le luxe pour faire des foulards) mais aussi du polyester.
• Le denim est le tissu utilisé pour nos jeans, à l’origine en coton (même si aujourd’hui il arrive qu’il soit mélangé avec un peu d’élasthanne qui lui donne de l’élasticité) avec une armure sergé tissée très serrée, avec un fil blanc en trame et un fil bleu en chaîne. Par la suite, il est souvent délavé, ce qui lui donne ce côté brut et permet de varier les coloris.

• La gabardine est un tissu robuste, en laine ou en coton tissé très serré, ce qui lui donne des propriétés imperméables, il est très utilisé pour faire des manteaux.
• Le tweed est un tissu en laine (parfois aujourd’hui en acrylique),  avec divers motifs en jacquard (prince de galle, pied de coq…).
• Le vichy peut être réalisé sur une base toile mais aussi sur une base sergé qui rendra les diagonales apparentes, avec des jeux de carreaux comme sur la photo ci-dessous.

L’armure nattée

L’armure nattée est une déclinaison de l’armure toile qui crée un motif plus marqué. Elle se caractérise par le croisement de groupes de fils de chaîne et de trame (au lieu de fils isolés) dans un agencement régulier, formant un aspect quadrillé ou tressé. Ce tissage donne au tissu une apparence plus robuste et une texture souvent plus visible que l’armure toile classique.

L’armure nattée est utilisée pour des textiles à la fois résistants et esthétiques, tels que les tissus d’ameublement, les vêtements décontractés, ou encore les accessoires comme les sacs. En raison de son tissage plus lâche, elle peut offrir une meilleure respirabilité, mais elle est parfois sujette à l’usure ou aux déformations.

Le velours et autres bouclettes

Le velours est un textile qui se distingue par sa surface douce et duveteuse, obtenue grâce à un procédé de tissage spécifique. Il est fabriqué en ajoutant un troisième fil plus lâche soit en chaîne, soit en trame sur une armure toile ou sergé. Ces fils supplémentaires sont ensuite coupés pour créer de petits poils qui dépassent. Ce processus donne un tissu luxueux souvent utilisé pour des vêtements élégants, des accessoires ou des textiles d’intérieur.

On retrouve le même système pour toutes les fausses fourrures et autres sherpas, pour lesquels on peut varier la longueur et l’épaisseur des poils pour donner un aspect plus authentique.

Une autre variante existe avec le velours côtelé dans lequel le fil supplémentaire est coupé par alternance pour créer un effet de côte. Le velours peut aussi être réalisé sur une base maille, ce qui lui donne un aspect plus élastique et souple que le velours base toile.

L’éponge ou la bouclette utilisent le même système d’ajout de fil, sauf que le fil ajouté n’est pas coupé. Ce fil spécial est un 2ème fil de chaîne, qui a une tension beaucoup plus lâche, ce qui forme des boucles dépassant de la surface du tissu. La bouclette est souvent utilisée pour des articles de bain comme les serviettes ou de sport, car cette structure permet d’emprisonner l’air et de rendre le textile particulièrement absorbant.

Les fantaisies

Je vous ai présenté un petit échantillon des tissus possibles mais il en existe beaucoup d’autres comme :

• Le damassé est un textile jacquard luxueux caractérisé par des motifs tissés directement dans le tissu (fleurs principalement), obtenus par l’alternance d’armures satin ou sergé sur l’endroit et sur l’envers, créant des effets de brillance et de texture.
• Les brochés sont des tissus avec des motifs complexes tissés directement dans le tissu ton sur ton ou avec des couleurs. Ils sont formés par des fils supplémentaires limités au contour du dessin. Ils permettent ainsi de jouer avec les différentes armures pour faire ressortir le dessin.
• Le nid d’abeille est un textile à la structure gaufrée qui crée des motifs en relief hexagonaux, offrant légèreté, souplesse et grande capacité d’absorption.
• Le double face est un tissu avec deux couches de tissus qui sont reliés grâce à différents points de liages. C’est un tissu très solide idéal pour les manteaux et pour créer des effets réversibles avec un colori différent sur chaque face.

Les mailles

La maille est une étoffe (et pas un tissu car elle n’est pas tissée) faite à partir de boucles entrelacées au moyen d’aiguilles. Et oui, ton tee-shirt est fait avec le même procédé qu’utilise mamie quand elle te tricote un gros pull, mais avec de toutes petites aiguilles sur une machine automatisée.

En réalité, c’est juste une histoire de “taille de ton tricot”, c’est ce qu’on appelle la jauge dans le jargon textile. Sur un tee-shirt, on aura une jauge très fine (autour de 15), tandis que sur un pull on aura une jauge très épaisse (autour de 5). On peut comparer la jauge d’une maille à la résolution d’une photo. La résolution c’est le nombre de pixels par pouce, la jauge c’est le nombre de mailles (= de boucle) sur 1 pouce et demi (soit 38mm). On peut aussi adapter le rendu de son tricot en changeant la grosseur du fil, c’est ce qu’on appelle le titrage du fil.

Le jersey

La maille classique par excellence est le jersey, c’est lui que tu trouves sur les tee-shirts ou les sweats. La face avant et la face arrière sont différentes, on dit donc qu’on a la maille endroit à l’avant et la maille envers à l’arrière de l’étoffe.

Parmi les mailles jersey on trouve :

• Le jersey de coton est utilisé majoritairement sur les tee-shirts.
• Le milano est une maille tricotée de manière très serrée, avec une jauge fine ce qui lui donne un tombé assez lourd et donc classe, mais aussi des qualités thermiques.
• L’interlock est une maille avec deux couches dont les deux faces sont identiques, les mailles sont disposées dos à dos ce qui fait qu’on voit la maille endroit des deux côtés.
• La polaire est un tissu en maille jersey tissée lâche pour former des bouclettes qui sont grattées sur les 2 faces ce qui apporte un côté tout doux. Jusqu’à présent la polaire était utilisée seulement dans les tissus synthétiques mais on voit depuis quelques saisons des polaires en laine ou en coton.
• Le molleton aussi appelé french terry est utilisé pour faire des sweats. C’est un jersey avec un poids plus lourd (au moins 300 g/m2) et une face intérieure avec un fil plus lâche, ce qui crée un effet bouclette. Pour créer du molleton gratté, on va gratter cette face, ce qui la rendra toute douce.

La côte

La maille côtelée est un type de tricot caractérisé par des colonnes de mailles jersey alternées endroit et envers ce qui forme des stries. Elle est utilisée pour faire des tee-shirts prêts du corps ou des sous-vêtements, elle est aussi souvent utilisée pour les bords de vêtements : on l’appelle alors un bord côte.

L’alternance de la maille envers et endroit peut varier, c’est pour cela qu’on peut entendre côte 1×1 ou 1×2, ou 3×2, ce qui fait plus ou moins ressortir les stries et forme des motifs différents.

Les autres types de tissus et les ennoblissements

J’ai listé les principales catégories de textiles qui sont majoritairement utilisées, mais il existe de nombreux autres types de tissus comme :

• La feutrine est un textile non tissé fabriqué par l’agglomération de fibres (souvent de la laine) grâce à la chaleur, l’humidité et la pression, formant un matériau dense et solide. On l’utilise pour faire des manteaux ou bien des chapeaux par exemple.
• Le latex est une matière souple et élastique issue de la sève d’hévéa ou de synthèse, utilisée pour créer des vêtements moulants ou des objets techniques grâce à sa grande imperméabilité. On trouve maintenant des dérivés avec le même rendu qui sont faits à partir de plastique coulé.
• La dentelle est un textile ajouré, souvent composé d’une base tulle sur laquelle on file des éléments plus complexes. Réalisée par un entrelacement ou un nouage de fils pour créer des motifs décoratifs complexes, elle est souvent utilisée pour des vêtements ou des accessoires délicats, comme de la lingerie ou des robes de mariée.

Un autre point qui peut jouer sur l’apparence du tissu, c’est l’utilisation d’ennoblissements comme par exemple :

• Le quilting est une technique de matelassage consistant à assembler plusieurs couches de tissu (deux étoffes et de la ouate au milieu) par des coutures décoratives, créant des motifs. Il y a une grosse tendance, ces dernières années, des vestes quiltées avec des motifs type liberty par exemple.
• La teinture est ce qui va permettre de colorer le tissu. Elle peut être faite à différents stades de la fabrication du vêtement : teinture du fil, teinture du tissu ou teinture du produit fini.
• La broderie est une technique décorative consistant à ajouter des motifs ou des illustrations sur un textile en utilisant des fils colorés. On peut aussi enrichir la broderie avec des perles ou des paillettes pour un résultat très haute-couture.
• L’impression, que tu dois connaître, consiste à venir imprimer un motif répété ou placé sur ton tissu. Il existe différents types d’impression mais les plus répandues sont l’impression digitale et l’impression sérigraphique.
• Les apprêts, par exemple les cirés petits bateaux, sont une toile qu’on enduit pour la rendre imperméable.

Que tu en sois à tes débuts ou en pleine réflexion sur une nouvelle collection, bien choisir tes tissus est une étape essentielle pour façonner une marque alignée avec tes valeurs et ton univers. Entre la fibre, l’armure spécifique, et l‘écoresponsabilité, chaque décision compte pour créer des pièces qui racontent une histoire.

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